Friday at Last is the album that the Mamou Playboys needed to make because they knew that they were on the edge of a great adventure. This is when they were home on furlough before a new tour of duty. Here they stay comfortably within the familiar boundaries of Cajun dancehall music. With pedal steel master Randall Foreman on several of the cuts and Steve performing three songs solo, they nail 17 great two-steps and waltzes to the wall as a reminder that they will always be able to find their way home.

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1. Mamou Playboys Special
2. Adieu Rosa
3. Le souhait du veuve
4. Wayne Perry Blues
5. La danse de limonade
6. Le père de la nouvelle mariée
7. Enterre moi pas
8. La valse du bombacheur
9. Traveler Playboys Special
10. Blues du tac-tac
11. C'est tout fini
12. Lawrence Walker Medley
13. Allons Danser
14. Comment je vas faire
15. Bee de la manche
16. La valse que j'aime
17. Vendredi enfin

Swallow Records

Adieu, Rosa


Adieu, Rosa. Merci Bon Dieu.
Rosa est pas ma sœur.
Adieu, Rosa. Merci Bon Dieu.
Demain, c’est pas dimanche.
Jure, my Lord.
Le souhait du veuf
J’aimerais être une petite betaille
Bourée en paille et pendu dessus le plafonnage.
J’aurais pas de cœur et je jetterais pas de larmes.
Et j’aurais jamais eu la chance d’aimer.
Bon Dieu t’a appelé au paradis,
Et les enfants, ça pleure pour toi.
Je suis moi, tout seul a ma maison.
J’ai plus personne pour m’aimer et pour me soigner.
La danse de limonade
Moi, j’aime cousine. Moi, j’aime cousin.
Mais j’aime mieux la cuisinière.
Samedi au soir, moi, j’ai couri au bal.
Je m’ai saoule comme un gros cochon.
Dimanche matin, je suis tout manière malade.
Passez–moi le verre de limonade.
L’hiver arrive. L’hiver arrive
Et mon petit nègre a pas de couvert.
Samedi au soir, il a couri au bal.
Il s’a saoule comme un gros cochon.
Dimanche matin, il est tout manière malade.
Passez-lui le verre de limonade.
Moi, je bois ma bière et je mange des tartes
Et tout ça me coûte pas rien.
Samedi au soir, moi, j’ai couri au bal.
Je m’ai saoule comme un gros cochon.
Dimanche matin, je suis tout manière malade.
Passez-lui le verre de Carry-on.
Enterre-moi pas
Oh, petit bébé, ‘garde ici et ‘garde là-bas.
Ça qui vient, prépare-toi.
Prépare-toi, je m’en viens te chercher.
Oh, Treville, ça dit t’es pas pécheur.
Moi, je connais tu vas à la pêche.
Tu vas amener un plat de poissons.

Goodbye, Rosa. Thank God.
Rosa’s not my sister.
Goodbye, Rosa. Thank God.
Tomorrow’s not Sunday.
Juré, my Lord.

I’d like to be a little animal
Stuffed with straw and hung from the ceiling.
I’d have no heart and shed no tears,
And I’d have never had the chance to love.
The Good Lord called you to heaven,
And the children cry for you.
I’m alone at home.
I have no one to love me and care for me.

I love my [girl] cousin. I love my [boy] cousin.
But I love the cook even more.
Saturday night, I went to the dance.
I got as drunk as a big pig.
Sunday morning, I was kind of sick.
Pass me the glass of lemonade.
Winter is coming. Winter is coming.
And my little man has no cover.
Saturday night, he went to the dance.
He got as drunk as a big pig.
Sunday morning, he was kind of sick.
Pass him the glass of lemonade.
I drink my beer and I eat my pies
And none of that costs me a thing.
Saturday night, I went to the dance.
I got as drunk as a big pig.
Sunday morning, I was kind of sick.
Pass me the glass of Carry-on.

Oh, baby, look here and look there.
What’s coming. Get ready.
Get ready. I’m doming to get you.
Oh, Tréville, they say you’re no fisherman.
I know you are going fishing.
You’re going to bring back a plate of fish.

La valse du bambocheur


Hé, yaie, depuis l’age de quatorze ans,
Je suis après rouler manche à manche,
Après rouler avec ma bouteille dans la main,
Après essayer d’en trouver, d’en trouver une autre comme toi,
Mais t’es la seule mon cœur désire.
Oh, yaie, chaque fois je pars de la maison,
Pap et Mam se mettent à pleurer.
Ça me suit jusqu’à la porte de cour
En disent, “Toi, bon rien, fais pas ça.
Viens, donc, nous rejoindre.
Oh, ye yaïe, moi, j’ai toujours dit, toujours dit a mon vieux pap,
Et ma chère vieille bonne maman, yaie,
Moi, je connais je suis bon rien mais
Je suis bon rien pour moi-même.
J’ai jamais fait rien à personne.
Hé, bébé, aujourd’hui n’importe ayoù,
N’importe ayoù moi, je peux passer,
Blanc et noir, ça me pointe au doigt, chère.
En disant, “Garde-le là. Garde-le là, grand bon rien.
Le rouler et bambocheur.
Oh, yaïe, aujourd’hui je suis condamné,
Condamné à rouler ma bourouette sur ma planche de six
pouces,
Quatre-vingt-dix-neuf ans.
Quatre-vingt-dix-neuf ans, c’est la limite d’un bon rien.
C’est ça le reste de ma vie aussi loin de ça moi, j’aime.
Et quand j’étais petit, moi je braillais pour des patates.
Et quand je suis venu moyen, moi, je braillais pour ma
bouteille.
Asteur moi, je suis grand, je suis après brailler pour les petites
veuves.
Je serais content de m’en avoir une et l’amener à ma maison.Blues de tac-tac
J’ai été au bal hier au soir.
J’ai été au bal hier au soir.
Moi, j’ai mangé du tac-tac.
Moi, j’ai mangé des grillots.
J’ai été au bal hier au soir.
Je vas aller au bal encore.
Je m’ai saoule hier au soir.
Je m’ai saoule hier au sore.
Moi, j’ai mangé du tac-tac.
Moi, j’ai mangé des grillots.
Je m’ai saoule hier au soir.
Je vas me saouler à soir encore.

Hé, yaïe, since I turned fourteen,
I’ve been wandering from place to place,
Wandering with my bottle in my hand,
Trying to find another like you,
But you’re the only one my heart desires.Oh, yaïe, every time I leave home,
Papa and Mama start crying.
They follow me to the gate
Saying, “you worthless wretch, don’t do this.
Come back to us.
Oh, yaïe, I’ve always said, always said to my old father,
And my dear good old mother, yaïe,
I know I’m no good but
I’m no good for myself.
I’ve never done anything to anyone else.
Hey, baby, today no matter where,
No matter where I go,
Black and white alike point me out, dear,
Saying, “look at him there, look at him there the good-for-nothing.
The wanderer and the drunken troublemaker.
Oh, yaïe, today I’m condemned,
Condemned to roll my wheelbarrow on my six-inch-wide
plank
For ninety-nine years.
Ninety-nine years, that’s a worthless man’s limit.
The rest of my life far from all that I love.
When I was young, I cried for potatoes.
When I was older, I cried for my bottle.
Now that I’m grown, I’m crying for the little widows.
I’d be happy to have one to take home with me.

I went to the dance last night.
I went to the dance last night.
I ate some popcorn.
I ate some toasted kernels.
I went to the dance last night.
I’m going to go again tonight.
I got drunk last night.
I got drunk last night.
I ate some popcorn.
I ate some toasted kernels.
I got drunk last night.
I’m going to get drunk again tonight.

C’est tout fini


C’était dessus un samedi après midi.
J’ai entendu une chanson qui s’appelle ‘C’est tout fini.’
L’homme chantait de son cœur comme s’il était cassé.
Je m’ai halé sur le bord du chemin et je m’ai mis à pleurer.
Les mots de la chanson, ils sont restés dessus mon cœur.
Ça m’a fait penser de ma famille que j’ai perdue.
Je connais un jour à venir, on va tout se rencontrer.
On va apprendre la chanson. On va tous la chanter.
J’ai des larmes dans mes yeux et mon cœur est beaucoup lourd.
J’ai fait cinquante-six et je connais la vie, c’est dur.
J’ai pas appris beaucoup et j’entends mon cœur me dire,
“Il faut t’apprends la chanson qui s’appelle ‘C’est tout fini.'”
Allons danser
J’ai été au bal, il y a pas longtemps.
J’ai été au bal pour avoir un bon temps.
Et là, j’ai vu une belle petite fille,
Une belle petite fille qui dansait pas.
Et je l’ai demandé pour danser.
Elle m’a dit qu’elle connaissait pas.
“Viens dans mes bras. Allons danser.
Allons danser. Allons rejoindre les autres.”
Comment je vas faire
Comment moi, je vas faire si moi, je peux pas, ouais, t’avoir.
Pour t’amener à ma maison, pour me soigner jusqu’à ma mort?
Ouais, mon cœur est tout casse depuis toi, t’as quitte.
Comment moi, je vas faire si moi, je peux pas, ouais, t’avoir.
Une autre vie est toute cassée depuis toi, t’as quitte.
T’as parti avec une autre tu connais que t’aimes pas mieux.
Je connais pas comment je vas faire. Je suis après mourir dans
les chagrins.
Comment moi, je vas faire si moi, je peux pas, ouais, t’avoir.
Bee de la manche
Oh, Bee de la manche, il a vole des moutons.
Il a vole des moutons a Onezime Vidrine.
Qui c’est qu’était la cause? C’est la veuve Alida.
Que c’est qu’était la cause? C’est la veuve Alida.
Oh, Bee de la manche était un bon travaillant.
Il travaillait tous les jours, il voyageait tous les soirs.
Oh, Bee de la manche,il a était condamné.
Il a été condamné à la pénitentiare.
Que c’est qu’était la cause? C’est la veuve Alida.It was on a Saturday afternoon.
I heard a song called “It’s All Over.”
The man was singing from his heart as if it were broken.
I pulled over to the roadside and I started to cry.
The words of the song stayed in my heart.
They made me think of the family that I lost.
I know a day will come when we’ll all meet again.
We’ll learn the song. We’ll all sing it together.I have tears in my eyes and my heart is so heavy.
I turned fifty-six and I know life is hard.
I haven’t learned much and I hear my heart tell me.
“You’ll have to learn that song called ‘It’s All Over.'”

I went to the dance not long ago.
I went to the dance to have a good time
And there I saw a beautiful girl,
A beautiful girl who wasn’t dancing.
And I asked her to dance.
She told me she didn’t know how.
“Come into my arms. Let’s dance.
Let’s dance. Let’s join the crowd”

What will I do if I can’t have you
To take home with me, to care for me until I die?
Yes, my heart is broken since you left me.
What will I do if I can’t have you?

Another life is shattered since you left me.
You left with another you know you don’t love as much.
I don’t know what I’ll do. I’m dying in misery.
What will I do if I can’t have you?

Oh, Bee de la manche, he stole some sheep.
He stole some sheep from Onézime Vidrine.
Who was to blame? It was the widow Alida.
Who was to blame? It was the widow Alida.
Oh, Bee de la manche was a good worker.
He worked hard every day. He wandered every night.
Oh, Bee de la manche, he was condemned.
He was condemned to the penitentiary.
Who was to blame? It was the widow Alida.

La valse que j’aime


Même si tu veux plus, ouais de moi, chère,
Tu devrais pas me maltraiter.
Mais, tu connais, mais, pour toi-même
Je mérite pas, ouais, tout ça
Que tu m’as fait, malheureuse.
Ça fait pitié, malheureuse, cher bébé.
Mais, oui, bébé, tu vas revenir,
Ouais, un beau jour a ma maison
Me demander, ouais, des excuses
Et des pardons pour tout ça
Quoi t’es après faire, mais, aujourd’hui.
Tu vas avoir, ouais, du regret, cher bébé.Vendredi enfin

Hé mon nègre, quoi ça dit?
Dis-moi comment ce se fait t’es la encore dans le lit.
Quand même elle est partie, sois pas découragé.
C’est vendredi enfin. Allons, mais s’amuser.
Hé, mon nègre, ‘coûte-moi bien
Et laisse-la partir. Elle valait pas la peine.
Il y a pas une femme dans le monde qui vaut autant de misère.
Les filles, elles sont tous la après, mais, t’espérer.

Even if you don’t want me anymore, dear,
You shouldn’t mistreat me.
You know yourself
That I don’t deserve, yes, all
That you do to me, miserable girl.
It’s so sad, miserable girl, dear baby.
Yes, baby, you’ll come back,
Yes, one fine day to my house
To ask to be excused
And pardoned for all
That you’re doing today.
Youll regret this, dear baby.

Hey, my man, what do you say?
Tell me why you’re still in bed.
Even though she’s gone, don’t be discouraged.
It’s Friday at last. Let’s have some fun.
Hey, my man, listen to me
And let her go. She wasn’t worth the trouble.
There’s not a woman in the world worth that much misery.
The girls are all there, just waiting for you.